La visite de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche s'est bien déroulée, mais il en ressort sans les missiles Tomahawk demandés.
Quelques heures seulement après avoir parlé à Vladimir Poutine, le président américain, Donald Trump, n'a pas accordé au président ukrainien ce qu'il demandait, afin d'avoir le pouvoir de pousser la Russie à négocier un cessez-le-feu.
Pour l'ancien chef de mission française, le Général Dominique Trinquant, la dangerosité des missiles de longue portée n'est pas un argument valable, si le président américain veut vraiment convaincre Vladimir Poutine.
Écoutez l'ancien chef de mission militaire de la délégation française auprès des Nations unies, Dominique Trinquand, réagir au Québec maintenant, vendredi.
«Je dirais que Donald Trump a beaucoup de soumission face à Vladimir Poutine. Il parle toujours de monsieur Poutine en des termes amicaux [...] C'est extrêmement frustrant de voir qu'il ne fait aucun effort pour avancer dans la direction de ce que les Européens et monsieur Zelensky souhaitent, c'est-à-dire un cessez-le-feu.»