Après les changements climatiques, les risques géopolitiques et ceux liés à la cybersécurité, les compagnies d’assurance considèrent maintenant que la fragmentation de la société est un risque dont il faut tenir compte dans la détermination des primes d’assurance.
En effet, une société divisée par les débats politiques, cela serait mauvais pour l'industrie des assurances, selon un article du journal français Le Monde.
Écoutez Suzanne Michaud, VP chez Assurances CAA-Québec et agente d'assurance de dommage des particuliers, expliquer le tout, mardi midi, à La commission avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«À partir du moment où il y a une fragmentation sociale dans une société, c'est-à-dire que les gens, entre autres, font moins confiance aux institutions, il y a moins d'homogénéité. Il y a peut être pas le même partage par exemple de valeurs d'entraide, tout ça. Les compagnies d'assurances, effectivement, y voient un risque en disant: notre modèle d'affaires est basé sur la mutualisation des risques, la confiance des consommateurs envers les institutions, le désir ,finalement, de supporter les gens qui ont peut être sont moins chanceux dans la vie...»