Le gouvernement Legault veut qu'on paie notre essence moins cher à la pompe. Pour y arriver, il propose l'abolition du prix plancher.
C'est Samuel Poulin, député de Beauce-Sud, qui pilote le projet.
Quels seront les impacts réels? Qu'est-ce que cela signifie pour les indépendants du pétrole?
Écoutez Samuel Poulin, député de Beauce-Sud et adjoint parlementaire de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, discuter de la mesure au micro de La commission lundi.
Les amendements seront déposés et mis en vigueur cet été.
«Rappelons-nous le contexte de l'époque: 1997, il y a une guerre des prix à Montréal notamment. L'essence pouvait être vendue 25 cents... Guy Chevrette, à regret [...] a installé un prix plancher pour protéger ce qu'on appelle les indépendants. [...] juste pour vous rappeler, on avait 5000 stations à essence en 1997. Aujourd'hui, on en a 2779, alors ça n'a pas protégé les indépendants. Les acquisitions se sont faites: 82 % de l'essence vendue aujourd'hui au Québec est reliée à une bannière. Alors, nous, on pense que de ramener du libre marché, de la libre concurrence, je le pense sincèrement. On va pouvoir faire en sorte pour le consommateur d'avoir plus de choix au niveau des prix.»