La Ville de Montréal menace le récupérateur de carcasses animales Sanimax de poursuite si l'entreprise ne se conforme pas à ses exigences. Les deux partis ont demandé l'intervention du gouvernement, qui a nommé un médiateur.
La cible qui avait été fixée dans une entente, il y a un an, ne sera finalement pas atteinte par Sanimax dans les délais prévus. La Ville exigeait la construction d'un centre d'entreposage et d'un système d'épuration d'air pour gérer les odeurs de son usine d'équarrissage, située dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies.
«Si cette entreprise ferme ses portes, c'est toute la chaîne alimentaire québécoise qui va être affectée. Ça va être extrêmement pénible. Les prix en épicerie vont augmenter. Bref, on ne peut pas se passer de Sanimax.»