Le ministre du Travail, Jean Boulet, a proposé un projet de loi permettant au gouvernement d'intervenir dans la durée des conflits de travail dans les secteurs privé et public.
Les réactions n’ont pas tardé à venir de la part des syndicats qui sont en colère contre ce projet de loi, accusant le gouvernement de s’attaquer au droit de grève des travailleurs.
Écoutez Mélanie Hubert, présidente de la FAE, réagir à ce projet de loi à l'émission Le Québec maintenant mercredi.
Mélanie Hubert critique ce projet, le percevant comme une atteinte aux droits de grève protégés par la Charte. Elle souligne l'importance de la négociation respectueuse et efficace, plutôt que l'imposition législative des conditions de travail.
À l’automne 2023, les membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) avaient fait la grève pendant 22 jours, soit du 23 novembre au 28 décembre.
«Ça serait aussi de venir s'attaquer au rapport de force qu'une grève peut avoir, parce qu'on pourrait limiter l'exercice de la grève. Au-delà de juste imposer des conditions de travail, on viendrait aussi jouer dans comment on peut exercer la grève.»