Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a annoncé aujourd’hui la construction d’une ligne de train à grande vitesse (TGV) entre Toronto et Québec.
Le projet «Alto» vise à construire une voie électrifiée de 1000 km entre les deux villes, avec des arrêts à Trois-Rivières, Montréal, Laval, Ottawa et Peterborough.
Un tel projet est-il faisable, en considérant le retard du Canada en termes de transport ferroviaire et un coût total de 120 à 200 milliards de dollars?
Écoutez Pierre-André Hudon, professeur agrégé à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, discuter de la faisabilité de ce projet avec Philippe Cantin.
«Où est-ce qu'on va chercher l'argent à une époque où on a des déficits publics qui sont très importants, avec une guerre commerciale qui s'entame peut-être avec les États-Unis, avec tout ce que ça suppose en termes de problèmes de croissance économique et donc de revenus publics? Il y a des raisons de penser que cet argent-là ne sera pas facile à aller chercher.»