Le président américain Donald Trump a échangé avec Vladimir Poutine, mercredi, pour évoquer les «possibilités de parvenir à la paix». Il s'est également entretenu avec le présient ukrainien Volodymyr Zelensky. Un cessez-le-feu est donc une possibilité.
Écoutez Justin Massie, professeur et directeur au département de science politique, Codirecteur du Réseau d'analyse stratégique de l’UQAM, brosser le portrait de la situation, mercredi, au micro de Philippe Cantin.
«On peut se réjouir d'un côté qu'il y ait une certaine ouverture de la part du président russe d'amorcer cette négociation. Par contre, il faut rester réaliste et lucide. Ce n'est pas parce qu'il y a des négociations qu'on va tout de suite mettre fin au conflit. Parce que dans ces pourparlers de paix, il va falloir faire des concessions mutuelles. Et on a beaucoup parlé des concessions que l'Ukraine devrait faire, mais beaucoup moins de celles de la Russie. Et ce n'est pas tout à fait clair que Poutine est prêt à lui faire des concessions.»
Le professeur explique également pourquoi la Russie devra sans doute mettre une croix sur plusieurs de ces demandes peu susceptibles d'être acceptées par les Ukrainiens.