Hydro-Québec prévoit de construire un poste de transformation au nord de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, à Montréal. Or, cela suscite des inquiétudes quant aux impacts esthétiques, financiers et sociaux sur le quartier. Et ce, malgré les assurances que le design peut être attrayant.
Les rétracteurs au projet soulignent qu'il bloquera notamment la visibilité et nuira à la vitalité du quartier.
Bien entendu, ceux-ci évoquent les erreurs urbanistiques passées dans la métropole.
Écoutez le chroniqueur Luc Ferrandez qui parle à son tour de la construction de ce poste, à l'émission de Patrick Lagacé, vendredi.
«La question n'est pas de savoir si ça va être beau... sur les plans, c'est toujours beau. [...] Un quartier n'est pas vivant parce qu'il est jaune ou vert. Un quartier est vivant parce qu'il y a du monde dedans, qui y vivent, qui circulent. Tu ne peux pas avoir un mur aveugle le long de la route. Il n'y a pas de vie. Et ce quartier souffre énormément.»
Des questions subsistent sur la nécessité de positionner ce poste à cet endroit spécifique, malgré les affirmations d'Hydro-Québec sur les contraintes logistiques et les coûts.