La ministre fédérale des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a expliqué mardi devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitaine pourquoi le Canada avait investi 1,3 milliard de dollars pour sécuriser la frontière.
Selon elle, cette annonce est liée à des enjeux de sécurité nationale et ne sert pas à satisfaire uniquement le président américain Donald Trump en lien avec la menace des tarifs douaniers.
Or, Patrick Lagacé croit qu'Ottawa va bel et bien «adopter le langage des Américains» pour tout ce qui concerne la gestion de la frontière.
La nomination d'un «tsar du fentanyl», qui communiquera avec les homologues américains, en est la preuve.
«Voyez le marketing en arrière de tout ça. M. Trump comprend ce langage-là. On va nommer un tsar de la frontière pour qu'il comprenne [...] On aurait pu nommer un directeur ou une responsable. Non, on va adopter le langage des Américains [...] Peut-être qu'on devrait envoyer Georges St-Pierre "en chest" à la frontière [...] Vous comprenez que je déconne, mais je ne déconne pas autant que le président des États-Unis.»
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