Lion Électrique, qui a laissé partir le tiers de ses effectifs, évoque la possibilité de se placer à l’abri de ses créanciers après avoir obtenu un sursis de deux semaines pour rembourser un prêt de 22 millions de dollars américains. L'entreprise semble se diriger vers une privatisation...
Écoutez la chroniqueuse économique Marie-Eve Fournier parler de la compagnie québécoise qui tente de sauver sa peau de peine et de misère.
«C'est un secteur qui requiert beaucoup d'investissements. On construit des usines et on installe des équipements extrêmement couteux. On fait aussi de la recherche et développement. Tout ça coûte très cher. [...] Le parcous est très cahoteux. Dans le cas de Lion Électrique, qui a mis 400 autres employés à pied ce week-end [...], c'est une grosse dégringolade. L'entreprise n'est pas capable de rembourser des prêts...»
La dette totale de Lion Électrique est de plus de 700 millions $.
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