Aller au contenu
Plan de l'immigration du PQ

«On veut retrouver un modèle viable» -Paul St-Pierre Plamondon

«On veut retrouver un modèle viable» -Paul St-Pierre Plamondon
Paul St-Pierre Plamondon / PC/Jacques Boissinot

L'immigration est un sujet éminemment complexe et aussi éminemment sensible. Complexe parce qu'à moins d'être un expert, on peut parfois s'y perdre avec les différents groupes, les demandeurs d'asile, les travailleurs étrangers temporaires, les résidents permanents, les étudiants étrangers et les immigrants économiques.

Et c'est sensible parce que derrière ces dénominations, il y a des gens, de vraies personnes, des hommes, des femmes et des enfants qui viennent au Québec et au Canada dans l'espoir d'une vie meilleure.

C'est dans ce contexte que le Parti québécois a déposé plus tôt, lundi, son plan pour  l’immigration.


Pour en parler, l'animateur Philippe Cantin reçoit le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.


«Contrairement au gouvernement, on chiffre chaque catégorie d'immigration avec des explications. C'est 97 pages d'explications. C'est chiffré, c'est expliqué et ça nous distingue d'un gouvernement qui est dans l'improvisation et qui est dépassé par la situation», dit-il, d'entrée de jeu.

«Ensuite, on coupe substantiellement dans l'immigration temporaire, on ramène aussi les seuils permanents à 35 000. C'est beaucoup, mais en même temps, c'est plutôt les dernières années qui ont vu les seuils exploser prendre des proportions historiques. Donc, ce qu'on trouve à faire, c'est ramener les seuils à des chiffres comparables à il y a 15 ans... 10, 15 ans, donc une époque où il n'y avait pas de crise du logement, le français était stable et il n'y avait pas de problèmes de services non plus. On veut retrouver un modèle viable qui, à l'époque, recueillait plusieurs éloges à travers le monde. Le Québec avait un bon modèle il n'y a pas si longtemps. Donc, on veut retourner à ce modèle-là.»

Paul St-Pierre Plamondon

Le chef du PQ estime que son document est l'occasion d'étayer toutes les études qui démontrent le lien entre l'explosion des seuils et la crise du logement.

Et qu'il déboulonne aussi les mythes les plus tenaces.

Lequel, par exemple?

«Notamment le mythe que hausser les seuils permet de régler la pénurie de main-d'œuvre. Toutes les études qu'on dépose dans des études sur le Québec démontrent que non seulement hausser les seuils ne règle pas la pénurie de main-d'œuvre, mais, dans le cas du Québec, c'est probable qu'en fait, ça a aggravé la pénurie de main-d'œuvre.»

Paul St-Pierre Plamondon

Vous aimerez aussi

Parce que vous voulez tout savoir!

Ne manquez rien de l’actualité, des chroniques ou moments forts de vos animateurs et émissions préférés.

En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Dernièrement dans Le Québec maintenant

Samuel Montembeault cédé au Rocket de Laval pour remise en forme
On parle des nouveaux mots de 2025
Les statistiques de l'emploi ne sont pas bonnes
Donald Trump s'adressera à la Nation, mercredi
«On est loin de l'esprit de la loi 2» -Nathalie Normandeau
La sédentarité chez les tout-petits sous la loupe
Noël en musique: de Rita Tabbakh à Taylor Momsen
La chef de cabinet Susie Wiles se confie sans filtre
Jacob Fowler: le sauveur ou le bouc émissaire?
Le prix des aliments a atteint son niveau le plus élevé depuis 2023
«Moi, je ne vois pas comment il peut s'en sortir» -Christine St-Pierre
L'impact des jeunes générations dans la LNH