La ministre des Transports, Anita Anand, a demandé cette semaine la collaboration des provinces et des territoires afin de combler la faille des numéros d'identification des véhicules (NIV) frauduleux.
En modifiant le numéro de série, les criminels réussissent à revendre plus facilement les véhicules volés
Écoutez Benoit Charette, chroniqueur automobile et rédacteur en chef de l'Annuel de l'automobile, expliquer cette stratégie utilisée par les malfrats, lundi, à l'émission La commission .
«Je vous donne un exemple: je suis une organisation criminelle, je viens de voler une voiture. Remettre cette voiture telle quelle sur le marché, il y a un gros risque parce qu'il y a un propriétaire qui, lui, sur son permis de conduire, a le numéro d'identification du véhicule. [...] Alors, on fait quoi? On va chercher un véhicule similaire, soit chez un recycleur ou chez un revendeur de voitures. [...] Et là, il y a un trafic de numéros d'identification du véhicule. C'est-à-dire que l'organisation criminelle va dire: moi j'ai volé un F150, telle version, de telle année. On fait des recherches [...] et on va chercher chez un recycleur ou chez quelqu'un qui a un modèle qui est considéré perte totale [...], on prend le numéro d'identification de ce véhicule-là, on refait une plaque [...] et on revend le véhicule.»
Selon Benoit Charette, environ 50% des véhicules volés sont revendus avec une nouvelle identité.