L'enjeu sensible de l'immigration continue de faire débat au Québec. Alors que le premier ministre du Québec, François Legault, et le chef du parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, estiment que les nouveaux arrivants sont trop nombreux, le fédéral abonde en ce sens en réduisant le seuil de résidents permanents. Et Justin Trudeau affirme qu'il faut embaucher des Canadiens.
Ces idées semblent pourtant difficiles à mettre en place. Beaucoup d’employeurs québécois sont en colère et croient qu’on se dirige vers une hémorragie entrepreneuriale.
Écoutez Daniel Tremblay, PDG de Tremcar, une entreprise de St-Jean-sur-Richelieu qui fabrique des camions-citernes, aborder le sujet, vendredi, au micro de Philippe Cantin.
«L'impact d'avoir amené le 20 % à 10 % c'est qu'on va être obligé de retourner environ 30 travailleurs. Donc, nos usines du Québec vont se trouver à perdre 60 000 heures, c'est beaucoup moins de production, avec aucune main-d'œuvre qualifiée québécoise prête à prendre la relève. C'est automatiquement une baisse de production pour nous, donc des pertes de contrats importants.»