La Presse a dévoilé mercredi que le nombre de salles d'opération ouvertes présentement au Québec est plus bas qu'avant la pandémie alors que plus de 162 000 Québécois sont en attente d’une intervention chirurgicale.
Cette situation s'explique, selon Santé Québec, par le manque de personnel, comme des inhalothérapeutes, des infirmières cliniciennes, des infirmières auxiliaires et des anesthésiologistes.
Le vice-président de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, qui représente la majorité de ces professions, affirme que la faute revient en partie au gouvernement.
Écoutez Jérôme Rousseau expliquer à l'émission La Commission pourquoi le recours au privé pour les chirurgies n'aide pas la situation.
«D'abord, je pense qu'il faut valoriser ces professions. [...] L'autre chose, par rapport aux blocs opératoires et les chirurgies, la pire chose qu'on peut faire, c'est ce que le gouvernement a fait il y a deux semaines, c'est d'augmenter la possibilité dans les cliniques au privé de faire plus de cas de chirurgie. Ça, malheureusement, ça n'aide pas dans le processus parce que depuis quelques années, depuis 10 ans, le nombre de personnels au privé a augmenté de 31% et d'où vient ce personnel-là? Du public! Donc, on creuse notre propre tombe actuellement si on continue à vouloir fournir le privé.»