Le programme Nager pour survivre, qui prépare les enfants à une chute inattendue en eau profonde et qui est proposé aux enfants de troisième année du primaire, n’est offert que dans 23% des établissements scolaires au Québec.
Des coroners de la province militent à ce que le programme devienne obligatoire.
Rappelons qu'au cours des dernières années, près de 200 enfants ont été hospitalisés en raison qu'une quasi-noyade. Certains, comme le mentionne M. Hawkins, «souffriront de séquelles, d'autres vont peut-être avoir une période d'adaptation, une crainte de l'eau.»
Écoutez à ce sujet les commentaires de Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage du Québec à Radio textos.
«Alors ça touche beaucoup plus que juste la mortalité. De là toute l'importance justement d'aller vers des programmes de formation de natation, pas pour en faire des [nageurs olympiques comme] Summer McIntosh ou Léon Marchand, mais plutôt pour faire comprendre à l'enfant comment il devrait réagir si jamais il se retrouvait dans une partie profonde d'un plan d'eau ou encore la piscine creusée chez un ami.»