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Déplacer des demandeurs d'asile?

«Ce genre de notion-là, ça m'a mis très mal à l'aise» -Yves-François Blanchet

«Ce genre de notion-là, ça m'a mis très mal à l'aise» -Yves-François Blanchet
Yves-François Blanchet / PC/Spencer Colby

Mercredi, lors de sa mission à Paris, le premier ministre du Québec, François Legault, a exigé du gouvernement de Justin Trudeau qu’il s’assure que la moitié des demandeurs d’asile présents au Québec soient envoyés dans d’autres provinces.

On parle ici de 80 000 personnes qui seraient expulsées.


Écoutez l'animateur Philippe Cantin discuter de cette situation avec Yves-François Blanchet, le chef du Bloc québécois.


«Est-ce qu'on réussit l'immigration par la contrainte ou en déplaçant des gens de force ou en les mettant dans des zones d'attente?», se demande Yves-François Blanchet.

«Ce genre de notion-là, moi, ça m'a mis très, très mal à l'aise, au point que j'ai pris l'initiative de réagir en disant que même si on peut partager des objectifs dans l'intérêt de la nation québécoise qui veut bien réussir l'accueil des immigrants, il y a des enjeux de quantité, il y a des enjeux d'argent.

«Mais dans les moyens, si on veut forcer quelqu'un à faire quelque chose, qu'on force les provinces canadiennes à recevoir et à bien recevoir un ratio, un nombre proportionnel à leur population au sein du Canada, plutôt que de forcer les gens à être déplacés vers des endroits qui ne voulaient pas en vouloir.»

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