La communauté maghrébine de Saint-Léonard, à Montréal, s'est réunie samedi soir pour demander une commission d'enquête sur le recrutement des jeunes par les gangs de rue.
La mort du jeune Yanis Seghouani, 14 ans, dont le corps a été trouvé à proximité du repaire d’un groupe associé aux Hells Angels a créé une onde de choc au sein de cette communauté.
Écoutez Me Nazar Saaty, avocat et bénévole à l’Association de la sépulture musulmane au Québec, en discuter avec l'animateur Patrick Lagacé.
«En fait, il y avait trois messages qu'on voulait véhiculer. Le premier, c'était qu'il faut que les autres parents arrêtent de se mettre la tête dans le sable et se conscientisent par rapport aux problèmes. Le deuxième, c'était qu'on ait une aide de la part du gouvernement parce qu'on est dépassé. Il faut vraiment une concertation forte pour mettre fin à ce fléau. Et la troisième chose, c'était d'envoyer un message aux gangs qui recrutent les jeunes. Comme quoi, c'est le début de la fin pour eux.»