En raison de la pénurie de main-d'oeuvre, des pharmacies sont contraintes de réduire leurs heures d'ouverture.
C'est ce que rapporte La Presse lundi matin.
Écoutez le président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires, Benoît Morin, réagir au micro de Patrick Lagacé.
Le pharmacien souligne l'existence de solutions comme des casiers sécurisés pour récupérer les médicaments hors des heures d'ouverture et la délégation de tâches à des assistants techniques.
Il fait également remarquer que les propriétaires doivent composer avec la réalité des agences de remplacement qui offrent de meilleures conditions aux pharmaciens, exacerbant la pénurie de personnel.
«Elles font partie du problème, c'est-à-dire qu'elles recrutent les pharmaciens à meilleures conditions. Il y a des pharmaciens qui ne veulent pas travailler le soir, les fins de semaine et ils nous les retournent à gros salaires. Donc, ça pose un problème. Le même problème qui existe dans le réseau de la santé et qui va être réglé avec des lois. Chez nous, ça perdure.»