Le ministre de l’Éducation Bernard Drainville s'est montré ouvert à la rémunération des stages en enseignement, alors que le Journal de Montréal révélait jeudi une baisse de 20% des inscriptions, cet automne, dans les baccalauréats d’éducation au préscolaire et au primaire.
La mise en place de cette mesure permettrait-elle de renverser la tendance?
Écoutez Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’Enseignement (FAE), aborder le sujet, samedi, à l'émission Même le week-end.
«Nous, on souhaite préserver cette période pour l'apprentissage et non pas comme un prof engagé qui peut se faire évaluer par le centre de service. Assurément, le bénévolat n'a pas de sens et on pourrait améliorer les conditions financières pour les stages. Mais pour la fédération, il y avait d'autres éléments à regarder dans la formation initiale pour la rendre plus attrayante, notamment faciliter l'accès à certains milieux de stage. Par exemple, ceux qui font le BAC au secondaire, mais qui ont l'intention d'aller travailler à l'éducation des adultes, ils n'ont pas de milieu de stage, adapté à cette réalité.»