Les mauvaises nouvelles continuent de s'enchaîner pour l'entreprise Northvolt, depuis qu'elle a annoncé la suppression de 1600 emplois pour ses activités en Suède.
La compagnie a par ailleurs engagé un important acteur américain des relations publiques pour l'aider à faire face à la situation et la ministre suédoise de l’Énergie a même mis en place une cellule de crise…
Le projet d'usine à batteries en Montégérie nous aurait coûté 700 M$ et il n’est pas exclu que le gouvernement doive verser un autre 300 M$ supplémentaire… Or, selon le journaliste Nicolas Lachance du Journal de Québec, la province aurait plutôt investi près d'un milliard de dollars.
Face à la situation, plusieurs questions demeurent: jusqu'où sommes-nous prêts à investir? Nous sommes-nous emballés trop vite?
Écoutez les commentaires de Marwah Rizqy, porte-parole du Parti libéral du Québec, au micro de Philippe Cantin sur la situation financière de Northvolt.
«Le gouvernement tente de nous rassurer en nous disant que c'est un petit vent de face. Monsieur Cantin, laissez-moi faire la macédoine du petit vent de face. L'usine principale ne roule pas à plein régime en Suède. Concernant la deuxième usine en Suède, ils ont décidé de la débrancher. Ils ont débranché le projet d'expansion au Portugal et en Pologne. Ils ont perdu 3 milliards de contrats avec BMW. Volkswagen et Goldman Sachs, deux actionnaires qui, ensemble, détiennent 40 % de l'entreprise, et ne veulent pas mettre un sou. Le gouvernement suédois ne veut pas mettre une cenne dans une entreprise suédoise...»