De nouvelles frappes israéliennes ont encore une fois touché le Liban ce mardi.
Cette fois, les bombardements ont touché le sud de Beyrouth, la capitale.
Israël prétend avoir éliminé plusieurs membres du mouvement Hezbollah… tuant par contre au moins six personnes dans un quartier densément peuplé.
Est-ce qu’on a raison de craindre un embrasement total? Est-ce que le Liban est au bord du gouffre comme l’a déclaré ce mardi Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU?
«Tout le monde vit vraiment au jour le jour tout en essayant de se préparer pour demain, mais sans savoir de quoi demain sera fait.», a déclaré la journaliste Clotilde Bigot.
Écoutez à ce sujet les commentaires de Clotilde Bigot, journaliste indépendante basée à Beyrouth, au Liban, à l'émission Le Québec maintenant.
«C'est vrai qu'on voit par exemple dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a été bombardée encore aujourd'hui à 15 h, heure locale, que les Libanais ont changé, en fait, tout simplement. Avant, c'était un quartier où il y avait énormément de vie. Les gens étaient très gentils, très accueillants et là, il y a beaucoup moins de personnes dans les rues. Les gens sont méfiants, restent chez eux, achètent de l'eau, achètent du pain, se préparent pour une encore plus grande offensive israélienne. Et il y a vraiment cette angoisse latente. Parce qu'en fait, ici, tout le monde a en tête la guerre de 2006 qui avait fait 1200 morts en 33 jours, et c'était une guerre qui avait mis le Liban à genoux.»