Des écoles privées au Québec ont décidé de se doter de chiens renifleurs afin de pouvoir détecter la drogue dans les casiers des élèves. C’est le cas du Collège St-Bernard à Drummondville, qui utilise ce service depuis huit ans
Écoutez Dominic Guévin, directeur du Collège Saint-Bernard, en parler au micro de Philippe Cantin.
«On ne voulait pas faire une approche répressive qui fait en sorte que l'élève est expulsé. Nous, on voulait faire une approche éducative avec le jeune. On s'est dit que si on réussit à trouver ceux qui consomment, on va pouvoir discuter avec eux, on va pouvoir les référer.»
«Ce qu'il faut, c'est aider ces jeunes. On parle quand même de jeunes de 12, 13, 14, jusqu'à 17 ans. Aussi, quand on part en voyage à l'étranger, on ne veut pas avoir un doute que dans les bagages des jeunes, il y a de la drogue ou de l'alcool. C'est des choses qu'on voulait éviter aussi. Mais dans le quotidien, c'était pour identifier ces jeunes-là, mais pas pour les identifier publiquement.»