Des sommes destinées à des services spécifiques dans des écoles comme le tutorat et l’aide alimentaire dorment dans les coffres de l'État, rapporte Le Devoir jeudi matin.
Des écoles du réseau ne parviennent pas à dépenser ces budgets faute de ressources humaines et de politiques restrictives.
Écoutez le président de la Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement (FQDE), Nicolas Prévost, au micro de Patrick Lagacé.
«Sous un beau discours de décentralisation, vous le savez, avec les changements de lois, l'apparition des centres de services où on nous vendait de que les décisions doivent maintenant être prises au plus proche de l'élève. Mais, je peux vous dire que concrètement, sur le terrain, c'est plutôt l'inverse, on voit une centralisation de plus en plus importante et des décisions qui nous échappent...»