Le nombre de constats d'infraction a chuté de 40% à Montréal entre 2018 et cette année. Pourtant, ces résultats ne semblent pas le fruit d'une conduite exemplaire sur nos routes. Au contraire, les comportements dangereux semblent plus abondants que jamais. C'est ce qu'illustre un article du chroniqueur Maxime Bergeron, dans le journal La Presse, lundi.
Écoutez l'auteur de l'article discuter avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez du manque de surveillance sur les routes.
«Ce qui semble se produire à Montréal, c'est qu'il y a tellement moins de présence policière sur les routes que les gens se sentent beaucoup plus libres de rouler à toute vitesse, de brûler des feux rouges ou de brûler des arrêts. C'est une des responsabilités du SPVM de protéger les citoyens en faisant respecter le Code de la sécurité routière. Puis le SPVM, d'une certaine manière, est en train de se désengager de cette fonction-là.»