Les groupes de soutien sur Facebook, qui permettent à plusieurs personnes de se rassembler autour d'un point en commun, sont aussi propices à des commentaires de jugement, ce qui dégénèrent dans certains cas.
C'est ce que montre un article paru dans La Presse ce dimanche. Ces pages sur les réseaux sociaux en valent-elles la peine?
Écoutez la psychologue Lory Zéphyr, qui a dû fermer le groupe qu’elle avait créé pour la santé mentale des mères, en discuter avec Élisabeth Crête.
«Au début, il y avait quelques commentaires, un peu de jugement. Mais à un moment donné, c'était rendu de la modération à faire tous les jours. Surtout dans le domaine de la parentalité. C'est comme si on venait juger la façon d'être maman, donc la sensibilité est très présente et il y a des sujets émotifs. Il n'y avait plus d'écoute, plus d'échanges, plus de dialogue. On était vraiment dans l'attaque directe très rapidement. Donc on avait l'impression d'avoir à faire de l'éducation sur le civisme. Ce n’était plus du tout notre mission de départ.»
Elle explique ensuite pourquoi certains groupes, qui comportent peu de membres, sont moins assujettis à ces situations désagréables.