Des juges du tribunal administratif du travail ont voté pour deux jours de grève et demandent un régime de négociation distinct et une bonification salariale, face à une inflation de 6% en 2023.
Le gouvernement du Québec a envoyé une mise en demeure ce qui a exacerbé les tensions.
Écoutez Daniel Pelletier, président de la Conférence des juges administratifs du Québec, critiquer le système actuel de négociation et souligner l'écart salarial entre les juges administratifs et les juristes de l'État.
«C'est un peu particulier, effectivement, qu'un gouvernement menace des juges administratifs de poursuites judiciaires et de prendre des injonctions. On le déplore vivement, mais c'est parce que les discussions avec le gouvernement depuis deux ans ne mènent à rien et n'aboutissent pas.»
Des grèves sont prévues les 30 septembre et 7 octobre.