Un homme, dont la demande d'asile a été refusée il y a plusieurs années, a été victime d'une arnaque permettant à la police de découvrir son statut de sans-papiers.
Doit-il être expulsé du Canada malgré l'injustice à laquelle il est confronté?
Écoutez Guillaume Vaillancourt, ex-directeur général des programmes d'immigration au gouvernement du Québec, expliquer pourquoi les chances que cet homme évite l'expulsion sont faibles.
«Ça faisait dix ans qu'il avait été refusé comme demandeur d'asile. Donc, il n'avait pas été reconnu réfugié. Il vivait comme un sans-papiers, illégalement sur le territoire. À partir du moment où on l'attrape, les règles prévoient qu'il soit expulsé. Après, est-ce que c'est correct comme règle? Est-ce qu'il ne devrait pas y avoir quelque chose quand les gens sont ici depuis dix ans? Mais quand tu es censé partir, tu es censé partir. Il y a même une prison pour immigrants exprès pour ces cas-là.»