La mobilité du personnel est revenue à l’avant-plan des négociations entre la FIQ et le gouvernement vendredi. Le syndicat a dénoncé la plus récente offre, affirmant que Québec souhaite autoriser les établissements de santé à forcer les employés à prêter main-forte dans d’autres milieux de travail allant jusqu’à 200 kilomètres de leur institution habituelle.
Écoutez Sonia LeBel, présidente du Conseil du Trésor, discuter de cet aspect qui se trouve au coeur du débat, mardi, au micro de Patrick Lagacé.
«Il faut éliminer le TSO (Temps supplémentaire obligatoire) en réorganisant le travail et être capable de déployer nos infirmières aux endroits où on en a besoin tout en respectant leurs compétences, leur formation, et en ne l'imposant pas. Mais présentement, il faut trouver les balises pour le faire. Je veux réitérer qu'on ne peut pas renoncer à cette mobilité du personnel parce que, sinon, on ne pourra pas améliorer l'accès aux soins pour la population. On va encore se retrouver dans le dédale des agences qui offrent malheureusement cette flexibilité-là, et avec de la gestion par temps supplémentaire obligatoire, qui n'est pas une façon de faire.»
Elle évoque ensuite l'éventualité d'afficher des postes qui incluent d'entrée de jeu cette mobilité, pour que les infirmières qui changent d'établissement le fassent en toute connaissance de cause.