Guerre de mots entre Benoit Charette et les groupes écologistes. Alors que le ministre de l’Environnement estime que Greenpeace et l'Action boréale sont «de mauvaise foi», les groupes environnementaux sont d'avis «qu’une plante verte ferait un meilleur ministre»!
Écoutez Benoit Charette, ministre de l’Environnement, qui a accusé les deux organisations de ne pas respecter les faits, s'exprimer sur le sujet, jeudi, au micro de Patrick Lagacé.
Il revient notamment sur les reproches envers le gouvernement de choisir stratégiquement les environnements protégés.
«On a protégé beaucoup de territoires au Nord, mais à la demande des communautés autochtones du secteur pour qui ces territoires représentent une très grande importance culturelle, historique, patrimoniale. Dire que l'on donne suite à ces demandes et que ça n'a pas de valeur, personnellement, je trouve ça méprisant.»
Il estime également que certaines organisations manquent de crédibilité dans leur propos et leurs revendications.
«Ce n'est pas de l'ambition lorsque c'est irréaliste. 65 % de réduction d'ici 2030 au Québec, c'est d'enlever essentiellement toutes les voitures de nos routes, fermer essentiellement toutes les industries. Le dialogue est maintenu, mais je trouve déraisonnable leur position. Mais qu'ils le disent ce qu'ils souhaitent, et surtout, comment y parvenir. Parce que si l’on me dit qu'on doit réduire de 178 % nos émissions et qu'ils n'ont pas de réponse sur le comment, c'est une volonté qui n'est pas appuyée, qui n'est pas réaliste.»