Le CPKC et le CN ont paralysé le réseau ferroviaire en mettant en lock-out leurs 10 000 employés jeudi. Le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a rapidement réagi en imposant l’arbitrage exécutoire aux parties.
Les employeurs doivent mettre fin au lock-out, affirme Gilles Levasseur, professeur de gestion et de droit à l’Université d’Ottawa.
«Les parties sont tenues de présenter devant un arbitre leurs arguments pour modifier la convention collective qu'ils appliquent actuellement. L'arbitre va écouter les arguments des deux parties et va ensuite prendre une décision et la décision devient exécutoire.»