À l'occasion de sa chronique économique, Clémence Pavic, journaliste économique au Devoir, revient sur les répercussions économiques du lock-out dans le secteur des chemins de fer.
«Il y a une partie du trafic qui a déjà été réorientée sur le camion plutôt que sur les rails. Donc même en une journée, on voit que les chaînes d'approvisionnement, elles ont quand même été ébranlées.»
Environ un milliard de dollars de marchandise est transporté quotidiennement sur le chemin de fer. On estime à 300 000 dollars les pertes financières par jour pour ces entreprises.
Malgré sa fin, le lock-out pourrait occasionner des retards et des hausses de prix pour les consommateurs.
Autre sujet abordé:
- Le syndicat des pilotes d'Air Canada se dote d'un mandat de grève. Ils demandent une meilleure qualité de vie, un régime de pension et des salaires plus élevés considérant qu'un pilote américain peut gagner jusqu'à deux fois plus qu'un pilote canadien.