À l'approche de la rentrée scolaire, il manque toujours des enseignants qualifiés pour pourvoir les postes en classe.
Écoutez Nicolas Prévost, président de la fédération québécoise des établissements d’enseignement, brosser le portrait d'une situation similaire à celles des dernières années, dimanche, au micro d'Élisabeth Crête.
«La majorité des enseignants non qualifiés, ce sont des gens avec un baccalauréat dans une autre discipline, mais sans pédagogie ou gestion de classe. Ça fait déjà un bout de temps qu'on a épluché nos listes de personnes non légalement qualifiées. On a gratté très loin dans le fond des tiroirs ces dernières années. On peut retrouver des gens avec des techniques seulement, comme du personnel de soutien ou même des éducatrices en service de garde. Et, pour de la suppléance à court terme, une période ou une journée, on s'est même tourné vers de jeunes étudiants avec seulement un cinquième secondaire.»
Il aborde également les enjeux relatifs aux nombreux postes à temps partiel disponibles, contrairement à ceux à temps plein.