On le sait, quand on fait une réclamation à nos assurances, ça fait parfois augmenter notre prime.
On est heureux d’être assurés lorsqu'on subit un sinistre, comme les inondations que nous avons connues au cours des derniers jours. Or, la hausse de prix post-réclamation peut faire mal au portefeuille! Les changements climatiques bouleversent le monde des assurances et ça coûtera cher dans le futur. En guise d'exemple, une partie des États-Unis n’est même plus assurable...
Quels conseils à offrir aux milliers de Québécois qui devront parler prochainement à leur assureur?
Écoutez à ce sujet Alain Babinsky, directeur des communications et des affaires publiques du bureau des assurances du Canada, au micro de Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, jeudi.
«Les assureurs ont déjà reçu des dizaines de milliers d'appels ou de réclamations. C'est certain qu'il n'y a pas un système qui est prêt à supporter un tel achalandage. C'est clair qu'on demande aux gens d'être patient. On leur a dit quoi faire en attendant de parler à l'assureur, c'est-à-dire de sécuriser les lieux, d'assécher, de sortir les choses endommagées ou souillées pour être certain qu'on n'aggrave pas les dommages ou qu'on prenne des risques pour la santé, en autant qu'on documente le tout avec des photos. On sort nos reçus, on prépare un inventaire des choses qui ont été endommagées. Et à ce moment là, quand on parle à l'assureur, ça va pouvoir aller plus rondement.»