Décision importante à Québec, alors que la CAQ a pris la décision d’autoriser les demandes anticipées d’aide médicale à mourir dès cet automne, même si Ottawa ne modifie pas son Code criminel, comme le demande le gouvernement Legault.
Les personnes qui reçoivent le diagnostic d'une maladie neurodégénérative cognitive, comme la maladie d'Alzheimer, pourront donc formuler une demande anticipée pour l'aide médicale à mourir.
Comment expliquer cette importante décision dans ce délicat dossier?
Écoutez les propos du Dr Georges L'Espérance, neurochirurgien et président de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, mercredi.
«Si on se met du point de vue des patients qui reçoivent un tel diagnostic, c'est énorme, et ça leur donne une sensation, comment dirais-je... de liberté et de sérénité devant la fin inéluctable de cette maladie.»