La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a annoncé le déploiement graduel de son service d'équipe mobile de médiation et d'intervention sociale à l'ensemble de ses arrondissements.
Le chroniqueur Luc Ferrandez, lui, ne voit pas les choses du même oeil.
Les équipes psychosociales font ce qu'elles peuvent, avec la meilleure des volontés, mais les résultats ne sont pas convaincants, à son avis.
«Message pour l'équipe de Valérie Plante: ne lui faites pas entendre ma critique ce matin. C'est l'été, elle a besoin de se reposer. Il faut qu'elle revienne en forme... C'est vraiment un gros char de bullshit! Ces équipes ont comme rôle de faire de la médiation entre les commerçants et les citoyens. Par exemple, quelqu'un qui vient constamment coucher en-dessous d'un balcon. En tant qu'intervenant, c'est quoi les outils? Qu'est-ce qu'il va leur dire? Qu'est-ce qu'il va dire aux citoyens? Il va dire: "Mais madame, faut faire preuve de tolérance." Et puis tu dis à l'itinérant: "Mets-toi pas là, simonac!". Puis, l'intervenant s'en va. 24 heures après, la situation est revenue exactement au même point...»