De nombreux Québécois et Québécoises se trouvent toujours sans logement ou en hébergement temporaire, un mois après le 1er juillet, révèlent des données de la Société d’habitation du Québec et l’Office municipal d'habitation de Montréal.
Écoutez Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), et Julie Vadboncoeur, résidente de la Montérégie qui a dû vivre dans sa voiture, brosser le portrait de la situation, vendredi, au micro de Valérie Lebeuf.
«Ce qu'on observe, c'est que le nombre de ménages locataires en recherche de logement, déjà sans bail ou à risque d'être sans logis, demeure très très élevé. On parle de 1405 ménages locataires actuellement sans logement, ou à risque de l'être prochainement, qui sont accompagnés par un service d'aide pour tout le Québec. Et c'est 182 à Montréal. Ces chiffres-là ressemblent beaucoup à ceux du 1ᵉʳ juillet. Mais il faut faire attention. Ce n'est pas nécessairement les mêmes ménages.»
Julie Vadboncoeur témoigne ensuite de son expérience alors qu'elle éprouvait de grande difficulté à trouver un logement.