L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé (APTS) et des services sociaux a conclu une entente à contrecœur avec Québec pour l'intégration de ses membres à l’équipe volante publique.
Celle-ci a été créée pour maintenir l’offre de services à la population sur la Côte-Nord, en Abitibi-Témiscamingue et en Outaouais où la pénurie de main-d’œuvre sévit plus gravement.
L'APTS estime toutefois que cette initiative a peu de chance de réussite puisque le montant forfaitaire de 100 dollars par jour de travail est peu attrayant, selon elle.
L'association explique avoir accepté de conclure une entente pour ne pas faire obstacle au déploiement de l'équipe volante.
«On n'est pas vraiment optimiste dans le fond. (...) On voulait avoir des montants plus importants, on voulait avoir plus de titres d'emploi pour intégrer les équipes volantes. Le gouvernement avait un mandat très fermé et limité, donc on l'a signé comme ça. Puis, on le sait que c'est un petit plaster sur un problème qui est beaucoup plus grand que la pénurie de main-d'œuvre en région éloignée.»