La nouvelle mesure du fédéral concernant l'impôt sur le gain en capital rapportera moins que prévu au Trésor public.
Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, estime que l'augmentation du taux d'inclusion des gains en capital rapportera 17,4 milliards de dollars sur cinq ans à l'État canadien.
C'est 1,6 milliard $ de moins que ce que le gouvernement fédéral a prévu dans son budget du printemps.
Rappelons que le gouvernement Trudeau a choisi de faire passer le taux d'imposition des particuliers de 50 à 66% pour un gain en capital dépassant 250 000$.
Écoutez les explications du chroniqueur économique François Gagnon, à l'émission de Louis Lacroix, vendredi.
«Lors du dépôt du budget, Chrystia Freeland (ministre fédérale des Finances) a peut-être surestimé que les gens allaient se débarrasser de leurs actifs rapidement. M. Giroux estime que les actifs qui mènent à une perte, ce n'est pas si facile à liquider en dix semaines...»
Le gain en capital est le profit réalisé sur la vente d’un actif, notamment des actions en Bourse, des parts dans une entreprise, un logement locatif ou encore une seconde résidence.
Autres sujets traités
- L'itinérance coûte une véritable fortune à l'État et il faut changer la méthode, selon un expert.
- Les années électorales américaines sont-elles plus payantes pour les investisseurs?