Il y a eu un accord entre Washington et Moscou dans les derniers jours qui a mené à l’un des plus importants échanges de prisonniers avec l’Occident depuis la fin de la Guerre froide.
Chris Alexander, l'ancien ministre fédéral de l'Immigration, ancien diplomate et ex-ambassadeur du Canada en Russie et en Afghanistan, en parle au micro d'Élisabeth Crête.
Comment le journaliste du Wall Street Journal et de Paul Whelan ont-ils pu être accusés d'espionnage, par exemple?
«Il faut qualifier les accusations montées par la Russie contre ces deux hommes comme des inventions pures. C'étaient des otages politiques(...) Mais Moscou avait besoin de ces otages pour les utiliser comme levier pour poursuivre la libération de leurs agents responsables de vrais crimes aux États-Unis.»
«Donc, le poids moral des deux catégories de personnes qui ont été échangées est très différent. C'étaient des professionnels pris en otage par la Russie d'un côté et des vrais criminels, des assassins et des professionnels des renseignements russes de l'autre.»
On l'écoute...