Le 31 juillet sera le premier anniversaire de mise en service du REM, le Réseau Express Métropolitain.
Pour l’instant, nous sommes dans la première phase qui relie le centre-ville de Montréal et la ville de Brossard, sur la rive-sud. On attend les prochaines phases où le REM va se déployer dans l’Ouest de l’île, sur la rive-nord et à l’aéroport Montréal-Trudeau.
Le REM a dû essuyer quelques critiques au cours de la dernière année, notamment en ce qui concerne les nombreuses pannes.
L'animatrice Élisabeth Crête a eu l'idée de faire un bilan de cette première année de service - points forts, points faibles, la suite - avec Sarah Doyon, directrice de Trajectoire Québec.
Quelle note sur 10 donnerait-elle au REM après un an de service?
«Je pense que j'irais avec un 8. Je pense qu'on a un bilan très positif quand même après une première année, surtout si on se compare à Ottawa, par exemple, qui a eu beaucoup plus de problèmes avec son train que ce que nous, on a connu ici.»
«On a effectivement beaucoup parlé des pannes, mais moi, j'aurais envie de dire que c'est un réseau qui était somme toute très fiable pour une première mise en service. Effectivement, les pannes ont pris de l'ampleur. C'était des pannes de longue durée et il y a eu beaucoup d'enjeux de communication autour de ces pannes-là. C'est peut-être pour ça qu'elles ont marqué l'imaginaire.
«Mais somme toute, c'est un réseau qui est plutôt fiable. Et là, maintenant, il y a eu effectivement une belle progression. Au courant de l'année, on est à une moyenne de deux pannes par mois qui sont beaucoup plus courtes. Donc, on peut dire que c'est très, très fiable si on compare au métro de Montréal qui a des interruptions de service pas mal plus fréquentes que deux par mois.»
On écoute les arguments de Sarah Doyon...