Le scandale du drone canadien lié à l'équipe canadienne féminine de soccer a déjà coûté son poste - suspension, renvoi à domicile - à trois personnes.
Et il pourrait y avoir d'autres conséquences.
Patricia Ann Beaulieu et Isabelle Éthier en discutent avec l'analyste de soccer Wandrille Lefèvre.
«Ce n'est pas très gratifiant pour le Canada et pour la Fédération de soccer en particulier. Bon, maintenant, c'est une question d'image, parce que moi, je pense qu'il faut faire la différence entre la gravité des choses d'un point de vue éthique et morale. Filmer l'adversaire dans ses entraînements quand on n'est pas supposé pouvoir vous regarder, il y a une dynamique et une éthique et qui est questionnable. Maintenant, entre vous et moi, qu'est-ce que ça change concrètement sur le terrain d'un point de vue sportif? Je pense que c'est beaucoup plus limité et faible qu'on nous l'annonce.»
Wandrille Léfèvre estime que les dirigeants canadiens ont posé un geste important quand ils ont présenté des excuses.
«On a fait réellement une démarcation entre ce qui est le coaching staff au travers des années, dont on soupçonne qu'ils ont été impliqués là-dedans, et les joueurs. Donc, moi, d'un point de vue moral, je pense qu'on a clairement établi les choses. Les joueurs et joueuses ne sont pas responsables et je pense que ce serait mal récompenser des athlètes qui travaillent dur depuis quatre ans pour accomplir un moment d'une vie comme c'est le cas en ce moment de leur faire porter le chapeau de quelque chose dont ils ne sont aucunement responsables.»
On écoute Wandrille Lefèvre...