L'Autorité régionale du transport métropolitain (ARTM) envisage d'utiliser la reconnaissance faciale pour simplifier notamment l'achat de titres de transport d'ici fin 2024.
Écoutez Jonathan Bonneau, coordonnateur au Laboratoire de recherche en médias socionumériques et ludification de l’Université du Québec à Montréal, faire le point.
L'expert explique que cette technologie vise à augmenter la sécurité et la confiance dans les services numériques, tout en permettant une analyse comportementale pour ajuster les tarifs et horaires.
Cependant, il souligne les risques de sécurité liés à la reconnaissance faciale, notamment en cas de vol de données biométriques, et suggère l'exploration d'alternatives.
«On a parlé pendant quelques années maintenant du fameux blockchain, de la chaîne de blocs et ça c'est une technologie qui est très fiable pour l'identification, qui utilise un éparpillage de l'information, un peu comme les fiches de bibliothèque le font depuis des années dans les livres. [...] Et ça, on n'a pas besoin d'aller chercher des données biométriques. [...] On n'a pas besoin d'aller nécessairement vers une technologie qui est invasive, comme la reconnaissance faciale.»