Les sauveteurs au Québec sont souvent victimes de préjugés. C'est ce que révélait, lundi, Le Journal de Montréal et TVA Nouvelles, rapportant certaines idées préconçues attribuées à ces travailleurs, comme celle soulignant que les sauveteurs sont payés pour profiter du soleil et faire des powers trips avec leurs sifflets.
Le sauveteur Antoine Paré remet les pendules à l'heure.
Écoutez son témoignage, mardi, au micro d'Élisabeth Crête.
«Les gens ne voient pas l'envers du décor, tout le temps de préparation, les heures de formation, les heures d'études, de compréhension, nos protocoles de maîtrise des techniques de sauvetage. Ça ne se voit pas quand on est sur le bassin. Et puis, je peux comprendre que le public, des fois, ne veut pas nous prendre au sérieux.»
Il explique ensuite les tâches qu'il doit accomplir, impliquant une vigilance constante et un grand travail de prévention.