La tentative d'assassinat dont a été victime Donald Trump lors d'un rassemblement républicain en Pennsylvanie a soulevé la discussion sur les défaillances de sécurité lors de cet évènement.
Effectivement, comment Thomas Matthew Crooks, le jeune tireur de 20 ans suspecté d'avoir voulu tuer à l'ex-président, a-t-il pu se positionner sur un toit sans être détecté par le Secret Service?
Écoutez Claude Sarrazin, agent enquêteur chez SIRCO, discuter des failles potentielles qui ont permi à l'attentat de se dérouler, au micro d'Élisabeth Crête.
«C'est étrange que le Secret Service n'ait pas choisi de protéger cet endroit assez sensible avec un ou deux agents sur place pour assurer une sécurité accrue. Est-ce qu'il y a eu un problème au point de vue de l'évaluation de la menace? Est-ce qu'il manquait de ressources ? Un nombre important de questions seront amenées. Il semblerait que la personne, quelques minutes avant les coups de feu, a été identifiée.»
Le spécialiste brosse également un portrait des mesures normalement prises pour assurer la sécurité des politiciens dans ce type d'évènement.
«C'est un travail de longue haleine. Il y a une préparation du site, une analyse des besoins, une analyse des personnes considérées comme des risques à la sécurité dans la région immédiate et même plus large que le simple lieu. Par la suite. Il y a un déploiement. La différence, c'est que ce n'est pas un déploiement présidentiel. Mais il a également là un contingent supplémentaire parce que l'événement est considéré comme un événement à risque. On n'est pas habitué à analyser ce genre de situation-là parce que ce n'est pas nécessairement le même niveau de sécurité qui était là.»