Ralentir son rythme de vie et prendre du temps pour soi semble inaccessible pour plusieurs personnes.
Un dossier de La Presse se penche sur les causes de ce phénomène et le journaliste Philippe Mercure en discute dimanche, au micro d'Élisabeth Cête.
«Il y en a qui sont vraiment pris à la gorge. C'est frappant de voir à quel point il y a des gens pour qui chaque minute compte.»
Le journaliste explique que si plusieurs personnes maximisent leurs heures de travail pour être en mesure de maintenir un certain niveau de vie, d'autres le font car ils y sont contraints pour répondre à leurs besoins de bases.
«Je suis allée voir des gens qui ont très peu d'options. Ils se questionnent sur leur loyer, puis ils voient que le trois et demi est rendu plus cher. Donc il y a une limite à laquelle on peut couper. Je pense que l'inflation fait mal. On dit que les salaires ont progressé plus vite que l'inflation, mais il y a des gens pour qui c'est pas vrai. Et ces gens là se retrouvent avec très très peu d'options.»