Des enfants sont escortés par la police, des CPE et des écoles se plaignent des problèmes de consommation dans la rue, la communauté de Saint-Henri appelle à l'aide, plusieurs personnes se plaignent de la dégradation de la situation de l'itinérance.
La réponse du gouvernement est-elle à la hauteur du problème?
C'est la question sur laquelle se penchent les commissaires Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, au micro de Paul Arcand, jeudi.
«Selon ma lecture des événements, la Ville de Montréal n'a pas honoré sa part du contrat dans cette histoire. Le ministre [Lionel Carmant] a dit, clairement, c'est aux villes à choisir l'emplacement des centres d'injection supervisée. Qu'est-ce qui fait en sorte que ce centre s'est retrouvé à proximité d'une école et à proximité d'un CPE?»
«On met de l'argent sur la table pour que les problèmes se règlent. Alors, d'avoir des problèmes d'itinérance de cette ampleur, on doit se demander pourquoi. Vous savez que le taux de logements sociaux à Montréal est à 7%. Le taux de logements sociaux dans les grandes villes européennes est à 35%. Dans les villes qui marchent le mieux, c'est à 50%. On est loin en arrière.»