L'achalandage est en hausse aux comptoirs de la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) plus d’un an après le virage numérique qui a coûté 500 millions de dollars, selon ce qu'a révélé l'équipe de journalistes d'enquête des Coops de l'information.
Les Québécois sont encore très nombreux à se déplacer en succursale plutôt qu'à régler leur dossier en ligne.
La SAAQ a-t-elle raté sa cible?
Écoutez les commissaires Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau donner leur avis, au micro de Paul Arcand.
«J'ai envie de vous dire ce matin que le virage numérique de la SAAQ s'apparente à un accident de char [...] Pour moi, l'image est forte parce qu'elle représente bien le dérapage que connaît cette grande organisation depuis déjà plus d'une année.»
«Ils ont bâclé la patente. Ils ont fait 5000 tests, puis en plus ce sont des tests fictifs. Ils n'ont pas fait de test réel avec les vraies données. Par exemple, une personne qui a changé trois fois d'adresse, qui utilise la voiture de son père depuis trois semaines, mais qui n'avait pas changé le code à ce moment-là. Toutes les affaires qui peuvent se passer, ça, ils ne les ont pas testées correctement.»