Justine Fortin, avocate et directrice des services aux personnes victimes et survivantes chez Juripop, réagit au plus récent éditorial de Stéphanie Grammond, dans La Presse, sur le contrôle coercitif, une forme de violence psychologique précurseur de la violence physique, souvent présente dans les cas de féminicide.
Selon l'avocate, le contrôle coercitif est une forme de violence psychologique qui vise à contrôler les faits et gestes de sa victime. Toujours selon Me Fortin, le contrôle coercitif est souvent la porte d'entrée vers d'autres types de violences telles que les violences physiques, économiques, sexuelles et technologiques.
«La présence de contrôle coercitif, c'est l'un des indicateurs principaux d'éventuelle létalité...»
L'animateur et l'avocate rapportent qu'Ottawa est en voie de criminaliser le contrôle coercitif.
«J'ai été surpris en lisant le papier de Stéphanie Grammond, de constater que ce qu'on appelle du contrôle coercitif, qui n'est pas nécessairement violent dans le fond, dans le sens d'une violence physique, c'est quand même la dynamique qui est précurseur de la violence physique. C'est-à-dire que dans le tiers des cas de contrôle coercitif, dans le tiers des cas d'homicide conjugal, il n'y avait pas eu de violence physique, mais il y avait eu du contrôle coercitif.»