La ministre de l'Habitation France-Élaine Duranceau a présenté le projet de loi 65, se voulant plus favorable aux locataires et qui vise à répondre à la crise du logement.
Cette annonce fait suite au controversé projet de loi 31 qui empêchait notamment la cession de bail.
La ministre discute, mercredi, au micro de Patrick Lagacé, de ce nouveau projet qui intègre des idées proposées par l'opposition, notamment par Québec solidaire et des groupes prolocataires lors des débats sur le projet de loi 31.
«C'est un projet de loi qui, d'une part, prévoit un moratoire de trois ans sur les évictions, sur l'ensemble du territoire québécois et, d'autre part, qui vient bonifier les règles de protection des locataires aînés vulnérables, en faisant passer l'âge de protection de 70 à 65 ans, puis en bonifiant le seuil de revenu qui qui donne l'admissibilité à cette protection dans des contextes de reprise de logement ou d'éviction de logement.»
«Je suis allée chercher l'information qui me manquait, j'ai écouté les gens, puis j'ai progressé avec ces données additionnelles et aussi en prenant bien conscience de l'arrivée massive de résidents non permanents. Là on a eu les chiffres qui ont fait en sorte que j'ai réussi à amener tout le monde à avec un moratoire, je pense que c'était la façon de faire, puis la bonne approche dans les circonstances qui sont exceptionnelles, avec des taux d'inoccupation jamais vus. Donc, mesure exceptionnelle compte tenu des circonstances exceptionnelles.»
Écoutez-la expliquer pourquoi elle n'avait pas intégré ces mesures dès le projet de loi 31...