Selon Meeker Guerrier, les nombreux campements propalestiniens ici et ailleurs ne sont pas une nuisance.
«Je lisais tout ce qui s'est écrit sur ce qui se passe à McGill, ce qui s'est passé à Concordia, à l'UQAM aussi. Ça fait un petit peu plus que deux semaines maintenant qu'il y a des campements à Montréal. Ça suit ce qui s'est passé aux États-Unis, à peu près dix jours après. Il y en a même en Australie, à l'université de Melbourne aussi, un campement propalestinien.
«Ça peut sembler être un peu utopique, peu importe ce qu'on pense du conflit. Et le but, ici, ce n'est pas de dire qui a raison ou qui a tort. Mais c'est juste dans l'esprit de voir des jeunes s'impliquer politiquement puis de faire quelque chose. On essaie d'apprendre à nos enfants ou aux jeunes: ''Si tu vois une injustice, prononce-toi. Parle. Laisse pas aller les choses.'' Il faut s'impliquer aussi politiquement. On demande aux jeunes de voter. Je vois ça positivement, parce que je me dis que pour plusieurs, ça va être une première action politique concrète qu'ils vont poser au-delà de juste en parler puis d'écrire sur les réseaux sociaux.»
On l'écoute...